L’Âne
création / durée : 35 minutes PerformanceLa performance trouve son origine en réponse à l’invitation de Serge Pey dans le cadre des Chantiers d’Art provisoire autour de la thématique de Jérôme Bosch. Elle est le fruit d’une réflexion autour du thème de l’enfer dans notre monde contemporain et trouve son sens dans le mariage de l’univers plastique du tableau de l’Enfer de Jérôme Bosch et la poésie de l’auteur chilien Roberto Bolaño.
Son poème « l’Âne » issu du recueil Les Chiens romantiques nous plonge dans un univers apocalyptique qui met en scène les deux fondateurs de l’Infraréalisme, Mario Santiago et lui-même, qui partent en exil sur une simple moto noire semblable à un âne et remontent les terres depuis Mexico jusqu’aux Etats-Unis. Ils croisent sur leur route les poètes qui ont par ailleurs ouvert tant de chemins, brisé tant de frontières et appellent à suivre la route de tous nos désirs.
En extrayant du tableau de Bosch les objets obscurs du désir tels que les dés, les grenouilles et les cierges, mon corps se meut peu à peu en un autel vivant paré de cierges tel un autel du Jour de la fête des morts au Mexique.
Le corps se consume, devient une passerelle et donne accès à un monde souterrain où les mots de Bolaño résonnent d’une inquiétante étrangeté.
équipe
Performer : Catherine Froment
Textes : Roberto Bolaño
Recueil Les Chiens romantiques
Catherine Froment – L’accident
production / soutiens
Production : Dans le sens opposé